Entre les bruits aériens et les sons mécaniques, les pollutions sonores sont souvent fréquentes en zone urbaine ou dans les maisons à étages. Ainsi, pour garder le calme à l’intérieur de votre logement, il faudra insonoriser le plafond. Selon le bruit rencontré, différentes techniques sont à envisager.
I – Identifier le type de bruit
La première étape avant d’insonoriser un plafond consiste à déterminer le type de sons à traiter. En général, il existe différents types de nuisances sonores, mais les trois principales à connaitre sont :
– Bruits mécaniques ou impacts : appareils électriques (aspirateur, réfrigérateur…), déplacements à l’étage supérieur, chocs, etc.
– Bruits aériens provenant de l’extérieur : cris d’animaux (oiseaux, chiens…), sons de véhicules (avion, voiture, etc.), voix qui parlent…
– Bruits de flanquement qui se diffusent d’un étage à un autre par les conduits, la plomberie ou les solives
II – Les dalles d’isolation
Pour limiter la diffusion des bruits d’un espace à un autre, l’installation de dalles d’isolation acoustique est la première solution à envisager. Posées dans les cavités du plafond, les dalles ont une épaisseur assez importante, ce qui garantit une excellente absorption. Les normes en vigueur imposent un minimum de 10 mm d’épaisseur et une densité de 45 kg/m3.
III – Les panneaux d’insonorisation
La pose de panneaux d’insonorisation sur le plafond peut s’avérer plus efficace d’ailleurs, cette technique est plus simple à mettre en œuvre si vous ne pouvez pas créer un faux plafond. Pour limiter les bruits aériens, les panneaux devront être posés à la structure du toit existant. Ces matériaux sont composés de ciment leur procurant un meilleur niveau de performance acoustique. Grâce à leur densité, ces panneaux permettent aussi de minimiser les vibrations et bruits par le haut.
III – Le plafond indépendant
Si vous souhaitez insonoriser un plafond existant, la construction d’un plafond indépendant reste la solution idéale. Cette technique est particulièrement recommandée pour les logements avec des plafonds très hauts, car il faudra prévoir une chute minimale de 6 pouces pour son installation.
Quelle que soit la technique choisie, les réalisations s’avèrent souvent complexes ainsi, mieux vaut confier les travaux à un professionnel. Il pourra d’ailleurs vous aider à trouver la solution adaptée aux nuisances rencontrées.
Laisser un commentaire